Hop comme je suis nouveau par ici et que vous n'avez surement pas été le lire sur mon blog , je vous fait profiter d'un petit texte inspiré de mon personage de Conan Jdr.
Drôle de sacrifice pour Gullah
(Lors d'un raid de pillage en pays picte la bande de soudars vanirs de Horsa fut prise en embuscade par des forestiers, un véritable massacre, tous furent massacrés sauf lui.
Seul face à 10 guerriers il tint tête, se battant avec la férocité d'un
ours acculé... il fallut l'intervention du sorcier local pour l'endormir par magie...
Impressionnés les sauvages décidèrent non pas de le tuer mais de l'offrir en sacrifice à leur dieux maléfiques.)
Dans les cages des pictes croupissaient déjà quelques prisonniers, des
Aquilloniens surtout, le seul qui parlait la langue gutturale d’Horsa
était un Hyrkanien nommé Yonten, sans doute un mercenaire engagé par le
roi d’Aquillonie pour aider à la défense de ses frontières le long de
la rivière du Tonnerre. La plupart étaient plus morts que vifs et
attendaient leur sort terrible sans espoir depuis déjà plusieurs
semaines.
Alors vint le jour des célébrations à Gullah, le Dieu gorille des
Pictes, tous allaient être sacrifiés à la pleine lune après maintes et
maintes tortures.
La boucherie commença, les un après les autres les condamnés
répandaient sang et tripes sur l'autel de Gullah. Un des Aquilloniens,
fiers jusqu'au bout endura les sévices pendant des heures pas un cri ne
s'échappa de sa bouche, pas même quand ses yeux arrachés furent jetés
en pâture à la foule des sauvages amassés autour de la cérémonie, se
battant comme des forcenés ce met ayant apparemment pour eux une
signification rituelle particulière.
Les Pictes semblaient tous dans un état proche de la folie, comme s’ils
avaient tous basculé dans une transe collective animée par le sorcier
et ses acolytes : à chaque doigt coupé, à chaque entaille dans les
chairs des condamnés leurs cris devenaient de plus en plus forts, de
plus en plus en plus frénétiques, de plus en plus horribles de plus en
plus démoniaques. Finalement le couperet de silex du chamane mit fin au
calvaire de l’Hyborien.
Vint alors le tour de Horsa, il ne restait alors de vivant que lui et l’Hyrkanien.
Un picte borgne arborant une immense balafre en plein milieux du visage
s’approcha de la cage du Vanir et lui crachant une injure dans sa
langue affreuse ouvrit sa geôle, c’était à lui qu’il devait cette
marque et bientôt il se délecterait de voir le Nordheimir répandre son
sang pour la gloire du Dieu singe.
Ayant broyé la mâchoire du défiguré d’un puissant coup de poing,
personne n’osa malgré la frénésie ambiante pousser Horsa vers l’autel
et c’est en chantant une de ces contines barbares du nord qu’il avança
d’un pas décidé vers son supplice. La voix rauque du géant roux couvrit
bien vite les hurlement bestiaux des pictes, il remarqua que non loin
de l’autel étaient entreposé tout l’équipement des sacrifiés dont sa
bon vieux et lourd glaive de fer qui lui avait si souvent sauvé la vie et avant
lui celle de Hrolf son père. Il avait toujours voulu respecter les
coutumes de son peuple et mourir en le brandissant, emportant avec lui
le plus d’ennemis possible dans un carnage épique, pour que ses
ancêtres soient fiers de lui et l’accueillent au banquet de Walhalla
avec les honneurs du guerrier tombé vaillamment, non comme un porc
saigné a blanc ! Il s’allongea de lui-même sur la stèle poisseuse dont
la roche elle-même avait pris la couleur carmin, combien d’hommes et de
femmes avaient poussé leur dernier cri sur cette pierre ? Des milliers
songea t-il.
« Voit comme meurent les Vanirs Picte ! »
Le chaman s’approcha de lui agitant un coutelas en os au dessus de son
torse, invectivant la foule par des imprécations à son dieu animal,
alors dans un effort quasi surhumain Horsa réussi à briser ses liens,
d'un mouvement plus vif que celui d’un fauve il agrippa la gorge du
chaman, lui broya le larynx et jeta son corps sans vie sur les
guerriers pictes qui déjà se ruaient sur lui. Telle la panthère il
sauta vers son épée entamant une danse sanglante.
"Ce soir Dieu singe tu as eu ton lot d'offrandes ! Sacrifions donc un peu à Ymir !"Rien ne semblait pouvoir arrêter le Vanir à son tour possédé par la
rage qui caractérise les siens dès que leurs lames goutent le sang d’un
ennemi : un, deux, trois, dix …vingt trépassèrent débités sous ce
déluge d’acier, les autres prirent peur et s’enfuirent.
Tout autour de lui les cadavres s’étaient entassés en une montagne de chaires sanglante ! La voix implorante de l’Hyrkanien acheva de le sortir de sa furie sanguinaire…
« Guerrier ! Guerrier ! Libère moi, je connais les chemins qui nous
mèneront hors de cette jungle ! Par Erlik libère moi guerrier ! » Il secouait les barreaux de sa cage comme un fou , sa vie dépendait de la décision du barbare.
Horsa arracha le mécanisme primaire qui fermait la cage et déjà l'hyrkanien s'en extirpait en crachant des injures dans sa langue natale.
« Viens Guerrier, si les quatres vents nous sourient dans cinq
jours nous soignerons nos plaies en embrassant les fesses blanches des
ribaudes de Velitrium ! »
« Par la fille d'Ymir, allons-y ! »Un jour je vous raconterai comment il remporta une esclave
magnifique à un concours de boisson et comment des fourbes tentèrent de
lui subtiliser alors même qu'il combattait un puissant sorcier de Set
sur les rives du Styx ... mais ceci est une autre histoire !