Nemedia, cercle des contrées chimériques Celtiques
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Nemedia, cercle des contrées chimériques Celtiques

Légendes celtiques et héroic fantasy, pas de place aux faibles, ici on vénère Ogma, Dagda et Morrigan. Venez rejoindre des barbares Celtes en Nemedia
 
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 Sur la plaine de Lann Eom

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Helgui le gris
Ard ri
Helgui le gris


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MessageSujet: Sur la plaine de Lann Eom   Sur la plaine de Lann Eom EmptyMer 20 Juin - 13:27

Un extrait du chapitre 1 du recueil des aventures de Slaine Mac Turlogh

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1. Sur la plaine de Lann Eom.

Le vent soufflait en bourrasques violentes sur la plaine de Lann Eom. Mugissant comme mille damnés, il tentait de couvrir les gémissements sans fin des blessés qui agonisaient. Une nuée tournoyante aux ailes d'obsidienne emplissait l'espace de ses craillements moqueurs, assombrissant les cieux d'un ballet ténébreux aussi noir que le cœur du monde. Recouvrant le val d'un drap carmin irisé de griffes aux teintes de l'acier terni, la voûte céleste semblait vouloir avaler le vallon et les collines environnantes de son immensité sans frontière, faire oublier le drame qui s'y était déroulé. La bruyère avait été couchée par les pieds lourds et impies de centaines de combattants ; durant trois jours et autant de nuits la bataille avait fait rage.

Habituellement si calme, seulement fréquentée par les loups et les renards argentés, la lande s'était muée en un immense charnier. Le paysage verdoyant, que tant de générations de bardes avaient chanté, avait subi la profanation funeste de l'acier et de la haine. Le temple de la beauté était devenu un champ de bataille qui, comme tant d'autres, avait été le théâtre d'une tragédie. Les guerriers étaient venus à l'appel de leurs chefs, les clans avaient marché en cohortes sans fin, arborant fièrement lances, boucliers, épées et haches. Le battement de millier de semelles était monté aux cieux en un brouhaha que seules les trompes de guerre et les tambours parvenaient à dominer de leur bramement irréel et effroyable. Cavaliers aux cheveux d'or et de cuivre avaient chevauché aux côtés de farouches forestiers aux barbes broussailleuses et aux yeux vifs. Les étalons aux membres fins et élancés étaient harnachés de leurs plus belles selles, les crinières et les queues nouées en de complexes treillages, faisant resplendir leurs robes brillantes aux couleurs de l'automne. Ils hennissaient et se cabraient à mesure que leurs maîtres braillaient comme des gamins joyeux, se lançant parfois dans des courses aux cabrioles insensées. Les chars aux roues de bois cerclées de fer, conduits par des barbares hurlants, portaient des héros aux casques argentés, ornés de cimiers en bronze ou d'ailes et de cornes insolentes. Personne n'avait songé à la finalité de cette confrontation, aucun n'avait voulu imaginer que la vie put déserter ses veines, que son âme aille rejoindre celles de ses ancêtres, par-delà les brumes éternelles qui séparent les mondes. On riait à l'idée de défaire l'ennemi, de lui faire rendre gorge et de l'envoyer mordre la poussière, avant de lui trancher la tête. Tous, de quelque armée qu'ils fussent, avaient convergé vers Lann Eom, tels des loups dont les meutes sans fin auraient flairé un festin où chacun pourrait se repaître de chair, s'abreuver de sang. Ils étaient venus en quête de gloire, bravaches et gouailleurs, mercenaires et fantassins, frondeurs, lanciers et archers. Les druides étaient là aussi, revêtus de leurs robes cérémonielles, de la blancheur de l'aurore, devançant les rois et les maîtres d'arme, scandant leurs malédictions et bénissant les troupes. Uniquement vêtus de leur nudité et de leur fierté ancestrale, exposant aux regards inquiets de leurs adversaires, le bleu de l'encre qui marquait leur peau aux muscles saillants, les héros invectivaient les lignes en face d'eux. Les Aes Dana psalmodiaient des litanies que les sagesses reprenaient d'un chœur aux accents cristallins et glacials, un chant en l'honneur des dieux. Face à face, parant les flancs rebondis des éminences bordant le val, les armées s'étaient observées, dans un silence religieux. Les visages peints aux couleurs des clans et des tribus s'étaient défiés du regard, souriant narquoisement en songeant à la charge proche. Quelques bardes, de part et d'autre, avaient injurié ces antagonistes dont ils avaient peut-être régalé les villages de leurs lais, à l'occasion d'une visite passée, lorsque la guerre n'avait pas été déclarée. Le cri d'un épervier, puis ceux aussi de quelques mouettes insouciantes avaient percé les cieux de leurs stridulations aigues, comme pour donner leur avis sur cette mascarade imbécile à laquelle ils ne comprenaient rien. D'ailleurs, qu'y avait-il à comprendre ? La folie des hommes, une fois de plus les conduisait à se battre. Le champ de bataille, comme nombre, serait l'endroit où beaucoup mourraient, un lieu que le souffle du temps finirait par effacer de l'esprit des survivants. Cette place verrait des flots de sang engluer ses pierres, recouvrir sa bruyère ondulante et gorger ses sillons plus vieux que le plus âgé des hommes. Les saisons passeraient, la pluie et la neige oeuvreraient, les charognards et le soleil aussi, puis il ne subsisterait plus rien, à peine un vague nom dans un récit ou un poème…
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éowyn
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éowyn


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MessageSujet: Re: Sur la plaine de Lann Eom   Sur la plaine de Lann Eom EmptyVen 22 Juin - 1:28

mais je connais ce teeeexeuu...hin hin.....on peut en avoir un chtit bout encore?

steuplé steuplé steuplé bounce

Je me souviens que tout de suite après l'avoir lu,j'avais griffonné très vite un petit portrait de Slaine sur un bout de papier...doit être dans la gallerie de mon blog je crois.
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Helgui le gris
Ard ri
Helgui le gris


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MessageSujet: Re: Sur la plaine de Lann Eom   Sur la plaine de Lann Eom EmptyVen 22 Juin - 10:49

Mais je ne sais pas si la suite intéresse le public qui fréquente vaguement nos couloirs de pierre où les courants d'air s'engouffrent en hurlant lugubrement....


Allez les enfants, tous ensemble on va appeler Guignol pour qu'il nous donne son avis lol!
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Aède
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Aède


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MessageSujet: Re: Sur la plaine de Lann Eom   Sur la plaine de Lann Eom EmptyVen 22 Juin - 22:05

Je le connais aussi bounce

thumright
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éowyn
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MessageSujet: Re: Sur la plaine de Lann Eom   Sur la plaine de Lann Eom EmptyVen 22 Juin - 22:40

Allez Aede viens,on appelle Guignol!!GUI-GNOL!!! GUI-GNOL!!GUI-GNOL!!!Hou ben dis le voilàààà!!

-Dis papa,pourquoi le guignol d'Avallac'h il a une grosse hâche et un string en cuir?
-c'est pour faire dire des conneries à eowyn
-papa j'ai peuuuuur!
-mais non mon chéri n'aies pas peur!Regarde il y a Gnafron qui arrive avec sa bouteille d'hydromel!
-papa,pourquoi on voit un monsieur derrière Gnafron qui boit dans la bouteille?
-Je te l'ai déjà dit mon chéri,tu tends une perche à eowyn grande comme ça là!
-mais papa il est pas beau Guignol,il me fait trop peur,je veux rentrer!
-Non pas maintenant tu vas râter le meilleur,le gendarme Flageolet va arriver et Guignol va le decouper en petit morceau après lui avoir tranché la tête!Tu vas voir c'est rigolo!Allez dis à Guignol si le gendarme est là!Mon chéri!!!Ne pars pas,revieeeens!!!Rhooo c'est trop sensible à cet âge...je vais peut être annuler la sortie que j'avais prévu avec lui demain,quel dommage j'avais tellement envie d'aller voir ces combats de chiens....

Boulet Razz Razz Razz Razz Razz
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Helgui le gris
Ard ri
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MessageSujet: Re: Sur la plaine de Lann Eom   Sur la plaine de Lann Eom EmptySam 23 Juin - 11:50

Les carnyx avaient retenti, poussant un râle assourdissant dont les vibrations avaient ébranlé la terre et les cieux, mais aussi fait vibrer les coeurs. Puis les hommes, tel un millier de fourmis se déversant en des flots ravageurs aux centaines de bras, s'étaient jetés sus à l'ennemi, vociférant et s'époumonant comme des démons hirsutes. Les corps puissants et musclés s'étaient catapultés comme sous la force d'un arc géant, comme un seul homme. La plaine avait été recouverte, en à peine un clignement d'œil, d'une multitude bardée de fer, de créatures sauvages revenant à la source de leur primitivité ancestrale. Les premiers combattants se heurtèrent de plein fouet, pénétrant dans les lignes qui leur faisaient front comme si elles n'avaient été que sable où s'enfoncent les doigts de la main. Ainsi le sable s'ouvrit et les phalanges s'entre pénétrèrent et croisèrent le fer. Les traits tirés par les archers des deux camps strièrent l'air sous les nuages, s'abattant sur les rangs du milieu et des arrières, à la manière d'une pluie noire et sifflante. D'autres suivirent sans cesse, et maintes flèches plantèrent leurs crocs acérés un peu partout en un déluge funeste. Les corps s'affalaient, glissaient au sol, étaient piétinés, trainés. La tourmente ne faisait que commencer et déjà bien des braves gisaient face contre terre, le visage noyé dans la bruyère et leur sang, celui de leurs adversaires aussi. Les haches et les lances fouaillaient et perçaient, le choc métallique des armes rencontrant la résistance des cottes de maille ou des plastrons résonnait à la façon des coups de marteau de forgerons déments. Les yeux étaient amplis de haine, les regards hallucinés, les bouches aux lèvres retroussées en une mer de rictus carnassiers dévoilaient l'ivoire resplendissant de dents cannibales. La fureur et la folie étaient partout. La clameur de cette confrontation insensée montait vers le soleil comme un chant de mort dont les sacrificateurs étaient également les victimes, prêtres de divinités oubliées faisant des offrandes de leur chair et prélevant un tribut sanglant sur les proies qu'ils égorgeaient. Les chevaux hennissaient, écumant de bave, frappant les fantassins de leurs poitrails couverts de plaques d'airain, martelant les casques et les membres de leurs sabots d'argent. Les cavaliers poignardaient et taillaient à droite, à gauche, tiraient sur les rênes pour se dégager des amas de corps que leurs montures labouraient comme des taureaux auraient foulé l'herbe. Les épées de bronze et de fer moissonnaient, s'abattant sans arrêt, faisant jaillir des gerbes purpurines dont les gemmes écarlates s'envolaient en myriades d'oiseaux sans perchoir. Les blessés hurlaient et pleuraient, étreignant leurs moignons, glissant sur leurs entrailles. Puis les chars étincelants conduits par des barbares aux rictus féroces se frayèrent un passage dans la foule agglutinée. Leurs roues de bois cerclées de fer écrasèrent jambes et bras, défonçant cages thoraciques et crânes aux casques magnifiques. Les deux camps n'étaient plus qu'une foultitude de guerriers perdus au milieu d'inconnus aux traits belliqueux. L'océan ondulant se faisait sable mouvant dont les boues purpurines mêlaient alliés et ennemis, chacun frappant là où il pouvait, de face, de côté, de taille ou d'estoc. Les pierres des frondeurs s'écrasaient sur les petits groupes qui, par chance, ou l'effet d'un mouvement inattendu, avaient pu s'isoler dans des confrontations héroïques. Les pleurs se mêlaient aux rires des fous, les beuglements aux croassements des corbeaux qui tournoyaient en une spirale hallucinante à l'appel du banquet. Le sablier du temps écoulait sa poussière d'éternité et les nuits s'étaient succédées après que les jours brulent dans le feu safrané du soleil couchant. Les combattants en lice étaient de moins en moins nombreux, mais la rage les animait chaque instant un peu plus. Qui n'avait pas subi de blessure, senti la morsure du métal, le sang couler sur sa peau ou bien perdu un frère, un ami ? Les yeux pleins de fatigue, soulignés par de profondes rides noires étaient amplis de larmes de douleur, de haine, mais personne ne s'apitoyait. Les corps s'entassaient, formant des monticules hideux aux membres grotesques, des tas rougeoyants d'où s'écoulaient des ruisseaux aux flots visqueux. Seuls les prédateurs les plus redoutables survivaient et tuaient. Leurs mouvements étaient devenus instinctifs, leurs frappes toujours aussi impitoyables. La raison avait quitté les esprits et la furie guerrière avait pris le relais, charriant sa litanie barbare en des bramements effroyables. Les hampes des lances étaient brisées et hérissaient le val en une forêts de frêles troncs aux pics acérés, autant de pièges qui menaçaient ceux qui s'empaleraient dessus dans un faux mouvement. Les lames et les cuirasses déchirées barbelaient le sol de leurs dents affamées, happant les chevilles, sectionnant les tendons. Ceux qui ne décédaient pas de leurs blessures mourraient étouffés sous les cadavres, toujours plus nombreux, ou sous les pieds des étalons furieux dont seuls quelques uns étaient encore debout. Ventres offerts aux cieux, dont les lumières déclinantes se reflétaient sur les peintures écaillées, les chars gisaient renversés, leurs roues brisées, leurs attelages démantibulés. Puis un vent froid d'Hyperborée se mit à souffler en une plainte lugubre, distillant les effluves cuivrées du sang, les relents de la sueur, des tripes et de la mort. Sans que l'on ne sache réellement comment, à la manière d'un mauvais rêve dont on s'éveille perdu, après trois jours il ne resta plus personne pour se battre. La lutte avait pris fin faute de combattants, ne laissant qu'un paysage de cauchemar dont on aurait pu croire qu'il était une vision de l'enfer. Les rois, les druides et les sagesses s'en étaient alors retournés vers les remparts protecteurs de leurs demeures ancestrales, l'honneur était sauf. Les ailes grises de la mort s'abattirent sur le charnier en une brume épaisse qui voulait poser un voile de miséricorde sur ce triste spectacle. Les doigts vaporeux et sans réalité du brouillard caressèrent les carcasses de leur humidité froide, déposant des gemmes de rosée comme si cette dernière parure honorerait les braves qui avaient laissé leur vie s'échapper sur la plaine de Lann Eom.
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Helgui le gris


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MessageSujet: Re: Sur la plaine de Lann Eom   Sur la plaine de Lann Eom EmptySam 23 Juin - 11:52

A lire en écoutant Cruachan : Ride On
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Aède
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Aède


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MessageSujet: Re: Sur la plaine de Lann Eom   Sur la plaine de Lann Eom EmptySam 23 Juin - 13:00

thumleft helgui !!! c'est une tuerie.


lol! Eowyn, je suis plié en 2 ! t'es fooooooooole Mr. Green
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MessageSujet: Re: Sur la plaine de Lann Eom   Sur la plaine de Lann Eom EmptySam 23 Juin - 17:32

Waaa....Cruachan ça te degomme les esgourdes!!! Shocked
Je crois avoir rarement lu une telle description de bataille,Helgui tu est tellement doué pour ça.C'est très "cinématographique" j'en suis dingue!Si je t'avais là mon doux sire,je te serrerai dans mes bras,tu as un talent incroyable!I love you
Aede voui je vais finir par me poser serieusement la question,je doûte de plus en plus de mon équilibre mental,c'est inquiétant. Mr. Green
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zelnor
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zelnor


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MessageSujet: Re: Sur la plaine de Lann Eom   Sur la plaine de Lann Eom EmptyLun 24 Sep - 21:00

Ce texte est vraiment puissant, avec un souffle épique digne des plus grandes épopées barbares. Bravo!
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Zordar
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Zordar


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MessageSujet: Re: Sur la plaine de Lann Eom   Sur la plaine de Lann Eom EmptyMar 25 Sep - 0:21

zelnor a écrit:
Ce texte est vraiment puissant, avec un souffle épique digne des plus grandes épopées barbares. Bravo!
Je confirme, ça chie des bulles !cheers
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