Sacrée WE.
Il a commencé vendredi avec un réveil tôt, trop tôt bien sur comme toujours. Tout ça pour aller tenir un stand à la biennale de l'environnement de Bobigny. Un stand au thème dont je ne connaissais bien évidemment absolument rien. J'ai donc dû broder pendant cinq heures sur les abeilles avec pour seule culture la lecture d'un prospectus de deux pages. Bref, sorti de ce purgatoire écolo (c'est fou ce que ça peut ameuter de désaxés et de marginaux cette mouvance là, j'adore !) me voilà dans l'enfer des transports en commun. Je récupère ma chérie à l'hôpital où elle fait un stage et je fonce direction les yvelines, voir deux copains bretons.
On arrive, on mange des crêpes, on prépare nos persos pour une future campagne cthulhu et on discute jusqu'au bout de la nuit. Ne pouvant nous héberger faute de place, on part occuper les lits d'appoints chez mes parents (heureusement que j'ai gardé les clefs).
Samedi matin après avoir fait une petite frayeur à ma mère, je me dépêche de prendre le RER direction boulot jusqu'à 20 heure. Une fois fini, comme prévu je rejoins en vélo ma copine pour un concert gratuit des têtes raides au parc municipal de ma ville jusqu'à 22h30.
Dimanche, rebelote, levé aux aurores histoire de faire le marché en quatrième vitesse et d'honorer un rendez-vous avec les mêmes amis que vendredi pour le monde du jeu. Une demi-heure de métro plus tard, nous voilà au monde du jeu / festival du jeu vidéo (puisque cette année pour la première fois les deux salons étaient regroupés).
Très décevant le monde du jeu cette année. Comme il devait se partager un pavillon avec le festival du jeu vidéo l'espace était vraiment réduit. Du coup pour mettre le plus d'exposant possible ils ont laissés le minimum de place pour les allées. On c'est fait bousculer pendant tout salon.
Autre problème dû à la cohabitation, le bruit ! Les jeux vidéos qui tournent plus les présentateurs qui braillent dans leur micro, ce lundi matin, j'ai encore la tête comme une pastèque.
Enfin, une entrée sans sortie possible et aucun espace ouvert. Déjà pour les fumeurs, c'était pénible mais pour les autres... En même temps comme y'avait pas grand chose à voir, on est parti vite.
Niveau contenu, ma principale déception c'est le peu de table de jeu. Ce que j'aime dans ces salons c'est essayer des jeux de plateau quitte à les acheter à la fin. Cette fois-ci, je n'ai pu jouer qu'à deux jeux. J'aurais aimé plus mais le monde et la raréfaction des tables d'essai multipliait l'attente. Merci mais non.
A part le jeu de plateau, un peu de poker (un incontournable jusqu'à ce que la mode s'épuise), un soupçon de GN (un stand hein, pas un vrai grandeur nature), un peu plus de figurines (les grands éditeurs seulement à l'exception de Games Worshop qui ne se déplace qu'à ses propres conventions) et des tables et des tables de jeu de rôle. Le nombre d'écrans de jeu dressés m'a vraiment surpris ! Malheureusement le jdr c'est long, trop long, pour faire découvrir à plus de trois ou quatre groupes par jour et en plus entouré de monde et de bruit ça promet pas une expérience mémorable.
Bref, si cette formule regroupée monde du jeu/festival du jeu vidéo est relancée l'année prochaine je paierais pas ma place (de 9 euros, 7 avec réduction que tu peux trouver un peu partout sur le net).