Salammbo, une inspiration sans limite

Veuillez trouver ici un lien vers un site où vous pourrez lire Salammbo (au cas où vous n'ayez pas le livre)

http://perso.orange.fr/jb.guinot/pages/Salammbo1.html

Ce qu'écrivait Flaubert a du être lu par Howard, comme disait Manu, il avait un inspiration qui venait de la littérature française. Lorsqu'on lit Flaubert, on comprend immédiatement l'attrait qu'a pu avoir Howard et aussi ce style si imagé et coloré qui devint le sien.

Oui, très juste, le Salammbo de Flaubert est assez central dans son oeuvre, et beaucoup des batailles, mieux, des préparatifs qui les précèdent, mais encore du tragique amoureux qui imprègne certaines nouvelles, s'en ressentent. C'est assez fondamental à retenir concernant Howard.

Citation :

« Sois fort, mon maître ! Appelle ta volonté et n'implore plus les Dieux, car ils ne se détournent pas aux cris des hommes ! Te voilà pleurant comme un lâche ! Tu n'es donc pas humilié qu'une femme te fasse tant souffrir ! »

Appelle ta volonté et n'implore plus les dieux, car ils ne se détournent pas aux cris des hommes !

On notera que c'est ainsi que Crom est perçu par Conan, un dieu qui ne se détourne pas sur les hommes. La volonté est l'arme la plus puissante aussi chez les héros de Howard.

A tout hasard, je me demandais si Howard aurait aussi lu Pausanias ? J'avoue que ses récits m'ont fasciné quand j'étais plus jeune, d'ailleurs ils m'inspirent toujours autant.

J'avoue que ma lecture de Salambo date de ma jeunesse, autant dire il y a longtemp. Mais j'en ai gardé un souvenir très plaisant: c'est une oeuvre à la dimension épique presque démesurée.

Moi je l'ai racheté il y a environ six mois et j'ai pas réussi à dépasser les cent pages. Les descriptions pesantes en forme d'inventaire tue pour moi le rythmme de l'histoire sous une chape historico-romantique plus lourdingue qu'autre chose.

et bien disons que c'est un style particulier, on ne peut pas le nier, mais il faut aussi se replacer dans le contexte historique, c'était au 19ème siècle. Ceci dit quand je le relis, je ne peux que m'ébahir de tant de descriptions qui justement m'ouvrent de nouveaux horizons pour mes propres textes.

Cneus ce qu'il te faut, c'est la version bd intégrale (3 volume) mise en image par Druillet, là tu verras que ça passe comme une lettre à la poste, comme quoi, Salammbo est l'un de ces textes intemporels qui peuvent être adaptés à bien des genres. C'était d'ailleurs la force de Howard dans ses ouvrages.

Oui, effectivement, le style de Flaubert est tout de même relativement éloigné des Pulps... Par contre, il est clair que Salammbô reste une des oeuvres fortes et annonciatrices de la Fantasy telle que nous la connaissons, de même qu'une part non négligeable des poèmes de Leconte de Lisle (je pense notamment aux "Poèmes Barbares"). ;)

Tu as des références, un lien, je ne connais pas ces textes et j'avoue que je serais heureux de les découvrir.

Il y a un poète Howardien qu'il vous lire tous, Lucifel l'a cité, c'est Leconte de Lisle, et pas que " Poèmes barbares ".... ;)

C'est chez Lemerre, tu pourras trouver ça chez les bouquinistes, parfois même avec une belle reliure en cuir pleine peau...

_Poèmes barbares
_Poèmes antiques
_Poèmes tragiques

Sinon, je crois qu'il existe une intégrale chez La Pleïade, si je me souviens bien...

Je le lis depuis l'âge de 10 ans, c'est mon poète préféré, et je n'ai pas dût être le seul à l'apprecier, visiblement....

Merci pour les références ! De mon côté je ne peux que vous conseiller les textes de Pausanias, surtout ceux où il mentionne les celtes, c'est édifiant. Note qu'avec Virgile et son Enéïde c'est l'un de mes grecs favoris.

Ils sont également des lectures fondamentales, mais attends un peu de découvrir Leconte de Lisle, tu vas tomber à la renverse....

Un extrait qui m'avait terriblement plu :

Citation :

« Avec colère, en furie, sans raisonnement ils marchaient contre leurs adversaires comme des bêtes sauvages. Et même pourfendus d'un coup de hache ou de sabre, leur folie, tant qu'ils respiraient, ne les quittait pas ; percés de traits, de javelots, ils ne perdaient rien de leur fureur, tant que le souffle leur demeurait. Il y en eut qui, arrachant de leurs blessures les dards dont ils avaient été frappés, les lançaient contre leurs ennemis, ou s'en servaient pour combattre de près. »Pausanias

Tiens une adresse avec quelques extraits d'ailleurs, autant partager non ?

http://remacle.org/bloodwolf/livres/cougny/pausanias.htm

Ouep, je connais très bien, ça fait toujours plaisir de relire la chose... ;)


Tiens, lis moi un peu ça..... ;)


Ça c'est du partage.....

http://www.anthologie.free.fr/anthologie/lisle/barbare01.htm

Y a du lourd de part et d'autres. ^^

Mais ce temple de Delphes on a bien fini par le piller, d'abord.

Leconte de Lisle est disponible je crois (sur pour les "Poèmes Barbares"), dans la collection de poche "Poésie Gallimard", c'est moins beau mais moins coûteux. ;)
Si c'est par curiosité, tu peux télécharger ses oeuvres en PDF ici :

http://www.ebooksgratuits.com/ebooks.php